Vos personnages de Korvosa

Ce fil est là pour que nous parlions de vos personnages - concept, background, classe, roleplay envisagé, éléments de personnalisation, tout ça. Pas la peine d'en faire des tonnes, puisque votre roleplay se développera au fur et à mesure des scénarios. On a surtout besoin d'accroches - et d'une bonne définitition du caractère de votre personnage, la façon dont vous envisagez de le jouer.

Vous avez remarqué, à la fin du document joint, que vous aviez tous une relation avec un petit seigneur du crime local, une sorte de mini Jabba the Hutt. Les propositions ne sont que cela, des pistes, qu'il vous appartient d'adapter à votre concept - voire d'envisager quelque chose de différent, si vous le souhaitez.

A vous, donc : )

Pour l'heure, j'hésite entre deux concepts, assez proches l'un de l'autre.
Soit celui dont je t'avais parlé, à savoir un adolescent proche de la mendicité ou de l'animalité, fils d'une rebouteuse, qui développe des pouvoirs magiques innés...
Soit, à la lecture du manuel... un concept approchant, peut être plus proche de l'univers de Korvosa, à savoir un adolescent errant, sur le même principe, fils d'une pute locale, qui s'en sert comme d'un esclave/animal domestique pour aller chercher sa came, et faire les poches de ses clients... et qui passe sa vie sur les Toits, à faire des courses, à se cacher, à vivre dans les recoins sombres et à se terrer encore une fois, comme une sorte d'animal traqué. Un concept de roublard plutôt, donc...

Qu'en penses-tu ?

Les deux me plaisent également. Tous les deux cohérents avec l'univers, adaptés à la campagne.

Le choix t'appartient, donc : )

Pour moi, comme je t'en ai parlé l'autre jour au téléphone, je vais m'orienter vers un Roublard demi-elfe dont j'ai posé les bases de son background à la lecture de l'aide de jeu.

Donc, sans rentrer dans les détails , il s'appelle Carmin Jestell et a passé la majeure partie de son enfance dans le quartier des Tuiles, orphelin, il a été vendu comme esclave à Lamm dont il est devenu un de ses nombreux picpocket en culottes courtes où il a développé ses dons de voleur et d'espion.

En grandissant il est devenu une véritable tête brûlée doublé d'un acrobate insaisissable défiant ainsi la Garde, avec pour modèle le héros local BlackJack auquel il aimerait bien ressembler.

Après son départ du gang (dont les raisons sont obscurs) où il fut laissé pour mort, il a décidé de se venger de son ancien maître en lui plongeant une dague entre les deux yeux.

En attendant son heure, il se perfectionne dans son art et n'a aucun lien avec la guilde des voleurs.

voilà à développer... surtout que je ne serais pas là lors de la première partie, donc à toi de voir!!

J'ai donc reçu les propositions de Nico, Laurent et Mato.

Pour ce qui est des classes, Nico partirait sur un rôdeur (enfant sauvage, meurtri, qui n'a connu que les coups et la dure loi de la rue), Laurent partirait sur un roublard (un orphelin de Lamm qui a recouvré sa liberté, voleur, informateur de police) et Mato sur un Ensorceleur (un faux devin varisien, manipulateur et baratineur).

Restent donc Mic, Paco et Tom. Idéalement, j'aurais bien besoin d'un combattant - barbare shoanti ou guerrier. Un personnage de première ligne, pour les situations difficiles. Ce n'est pas une obligation, mais ce serait utile. Au pire, je ferai un pnj.

Pour le reste, c'est vraiment libre.

Karoom est GRAND, Karoom est MASSIF, une montagne. Pas vraiment bavard, souvent légèrement souriant. On dit qu'il a le sens de l'humour, qu'il n'est pas si bête qu'il en a l'air mais franchement son regard limite bovin ne le classe pas d'emblée dans les rangs de ce qu'on nomme un intellectuel. Et puis il est si grand, et ses bras comme des battoirs, ses jambes musculeuses, non on ne le pense pas très malin. Il semble un peu inerte, comme une montagne, endormi et puis soudain il se déplace, il bouge, il frappe, il saute d'un toit, choisissant pile le toit qui va le soutenir plutôt que celui qui va craquer sous son poids. Il se glisse dans les caves comme s'il se pliait en quatre, vous l'imaginiez dans le couloir voisin et dans un souffle il rode près de vous, sa main sur votre nuque si fragile.

Karoom est un enfant de Korvosa, un enfant perdu vivant dans les tuiles. Il a toujours été grand, d'une stature anormale pour son age, un grand corps, une ossature très lourde. Il avait une petite bande, en général les gamins les plus faibles cherchait sa protection, ça ne le dérangeait pas, il ne semblait pas vraiment se préoccuper de grand chose. Juste être là, grosse chose massive attendant tranquillement la nuit, dormant beaucoup dans un abri de fortune avec ses "ptits" montant la garde et rapinant pour lui. A ce moment là, il reçu on ne sait comment son surnom de "mouche". La nuit c'est autre chose, il passe de toits en toits avec aisance faisant l'apprentissage des affaires des grandes personnes et de la guilde des voleurs. La nuit il travaille pour le compte de ceux qui cherchent une présence rassurante auprès d'eux, il fait le gros bras à peine adolescent, sa seule présence suffisant à pacifier la plupart des situations ennuyeuses.

Il a plutôt un bon fond et les gens qui s'en prennent aux plus faibles l'énervent grandement. Il a pu être forcé à participer à des combats clandestin, il a pu aussi se prostituer pour les nobles/bourgeois de la cité dans les plus mauvais moments. C'est un orphelin, il souffre de la solitude et s'il a prit sous son aile quelques gamins c'est pour se doter de petits frères. Il est taciturne, parfois très violent quand il s'agit de "punir" un mauvais comportement. On peut penser qu'il a des soucis avec Gaedren Lamm en raison de quelque chose lié à ces gamins perdus qu'il a sous son aile. Il peut les avoir volés, tués, mangés, violés ou tout ça à la fois...

Ceci est un premier jet...

(ceci est aussi un premier jet, tardif, fatigué )

Approchez approchez, n’ayez crainte, ce n’est que votre avenir après tout ! Qui dans cette assemblée aura le courage de regarder le destin en face ? Le courage de sortir de l’ignorance dans laquelle se réfugient ceux qui ne font que traverser la vie, le courage d’affronter la vérité nue ?

Vous ma Dame, tirez une carte, n’importe laquelle, faites moi confiance ! Hum, je vois ... l’amour bien sur ! Ne rougissez pas, quoi de plus normal qu’une belle jeune dame telle que vous ne sois en proie aux frissons de l’amour ! Je le vois, je le sais. Mais point de soucis, le chanceux damoiseau, élue de votre coeur, n’ose se déclarer, et pourtant sa passion le brûle telle une flamme.

Et vous seigneur, oui, vous, avec la robe de velours pourpre, approchez, ne prenez pas ombrage de mon audace a vous abordez ainsi, je suis sur qu’un homme comme vous désir savoir de quoi demain sera fait. Prenez une carte, n’hésitez pas, allez y ... La Roue Cranté a l’envers ! Et bien si vous n’êtes pas dans les affaires, lancez vous. Je vois là de beaux profits, un commerce fructueux, il ne fait pas de doute que jusqu’à la prochaine lune pleine, tout accord commercial que vous placerez sera sous les meilleurs auspices, les cartes sont on ne peut plus claires à ce sujet !

Les consultations commencent à dix pièces d’argent seulement ! Jed connait toutes les pratiques divinatoires ancestrales, il se dit même que la cour me consulte en secret ... dix pièces d’argent seulement !

Parfait !

Un autre beau personnage, Mato.

Je suis fier de vous tous ! : )

Il n'est pas trop tard?

grosso modo, il s'agit d'un druide élevé dans la violence du côté des docks et qui finit par s'isoler dans la forêt; Jusqu'au jour où il rencontre Guildren, un nain, qui lui propose de commercialiser certaines plantes en vue de développer son commerce et surtout pour tenter de se démarquer de la concurrence de plus en plus féroce. En échange, il lui propose de l'aider à entrer dans Korvosa et de lui montrer autre chose que ce qu'il a connu jusqu'ici. Guildren, par ce geste, semble vouloir racheter des erreurs commises par le passé.

Aliflen le druide, voit là l'occasion de sortir de sa condition en essayant de comprendre pourquoi les habitants sont si méfiants et si antipathiques envers les druides et surtout envers les elfes. En plus, avoir la possibilité d'aller et venir en ville est quelque part pour lui, une occasion inespérée de se dégager une bonne fois pour toute de la communauté des docks dans laquelle il a vécu. Aujourd'hui il ne se sent plus du tout en accord avec ces gens-là qui se sont beaucoup trop éloignés, selon lui, de la mère-nature, principalement à cause de leur manque de respect les uns envers les autres. Même les bêtes ont plus de respect entre elles. Il se dit qu'en franchissant les portes de korvosa, il confrontera ses préjugés à la réalité crue.

Néanmoins, on n'échappe pas aussi facilement à sa condition, psychologiquement mais aussi physiquement, et à son passage, les réactions en ville sont imprévisibles; il est clairement vu et jugé comme une bête curieuse.
La barbe hirsute, portant un vieux manteau sans âge où poussent des champignons, du lichen et autres plantes sauvages, ce grand elfe assez maigre et au dos voûté, tente de se déplacer le plus discrètement possible dans un environnement peu accueillant et neuf.

Pour l'instant son seul "ami" est ce nain mais il n'est pas dupe: leur "apparente" amitié est née d'un accord commercial...
Mais lorsque Guildren est venu lui parler du chantage de Lamm sur leur accord, le menaçant de tout déballer sur la place publique, il n'hésite pas une seconde à vouloir l'aider, de toute façon si cette histoire éclate au grand jour, il sera forcé de s'exiler à nouveau.

Il se met donc à la recherche de ce Lamm...

mic a écrit:

Il n'est pas trop tard?

Il n'est jamais trop tard

Excellente idée, ce rapprochement avec les druides des docks. Ca va pas mal m'aider.

Même à 19h16 il est pas trop tard ?

Bon alors pour préciser un peu les lignes que j'avais esquissées plus haut... une petite photographie :

"C'est au fond d'une ruelle crasseuse, une de ces ruelles comme toutes les autres dans le vieux Korvosa. Ces ruelles sombres, où s'entassent les ordures, où les lichens et la moisissure recouvrent les bardeaux de bois pourri des maisons, des maisons qui ressemblent plus à des cabanes de fortune qu'à des foyers ouvriers.
Ces ruelles où, jour comme nuit, l'obscurité est complète. Ces ruelles où le soleil n'a pas dardé ses rayons depuis des dizaines, peut être des centaines d'années.
C'est vers le fond de l'une de ces ruelles, où s'amoncellent les détritus et les déchets, que s'avance un groupe de gamins des rues. Des gamins miteux, chétifs, teigneux. L'un d'entre eux est plus grand, plus gras que les autres. Il doit avoir peut-être un an ou deux de plus. Il porte un vilain gilet en cuir rapiécé et arbore méchamment une large balafre sur le front et la joue gauche.
D'un geste, il immobilise le groupe. Il tend la main vers l'un de ses camarades, un petit gringalet au chemisier pisseux. Il fouille dans ses fonds de poche et lui donne un caillou... une bille de fronde improvisée à partir des petits galets des rives du Jeggare.
Le chef de la bande lance un cri vers le fond de l'allée. Il crie d'une voix forte, en cours de mue, vers un tas de déchets. Son cri résonne dans le vide. Puis d'un geste vif, il lance son caillou sur les ordures.
"Aïe"
Une mince silhouette se déplie, se détâche du tas de gravats. Une silhouette humaine.
C'est aussi un tout jeune garçon. Le visage caché par une capuche de laquelle dépassent quelques cheveux noirs bouclés et sales. Il flotte dans des habits trop grands pour lui, rapiécés de toute parts et dont l'odeur laisse à désirer.
Du revers de la main, il essuie un filet de sang et de morve qui lui coule du nez.
Un vieux chien galeux, aux poils ternes, couverts de boue, clopine autour des lui. Une de ses pattes porte une attelle de fortune. Plusieurs croutes de terre ou de sang séché maculent son pelage gris et terne, de la couleur de la pierre.

(à suivre, je vais manger)

Hé bah moi aussi jsuis un mauvais garçon et jposte à 22h43


Le petit convoi approche la citée de Korvosa, une grande charrette transportant diverses pièces d’armurerie : boucliers, épées, jambières, cotte de maille etc….
Un homme d’une quarantaine d’année conduit le chariot, il n’a pas l’air très costaud, plutôt fragile même. Il semble soucieux… il regarde à sa droite, puis à sa gauche…sa tête ne cesse d’effectuer ce même mouvement à intervalle régulier.

On aperçoit à présent au loin la pointe du sombre château de Korvosa. Soudain la charrette stoppe sa progression sur le petit chemin rocailleux. Une ombre bloque le passage.
En effet un étrange individu se dresse en plein milieu de la route. Il est plutôt grand et vêtu d’un long vêtement marron en robe se terminant en écharpe, masquant son corps et son visage.
L’être masqué s’approche du convoi et fait signe au conducteur tremblotant de descendre.
Le pauvre homme refuse s’exclamant alors :

Euuuh mais excusez moi je dois amener ce matériel à Korvosa, je….je…s’il vous plait laissez moi passer….je….veuillez reculez je vous p…prie…

Le brigand se met alors à rire. Il lève sa jambe, la projette en avant mais avant d’avoir pu poser son pied à terre et terminer ainsi son action, un bouclier vient alors le heurter en pleine figure. Le bandit tombe au sol puis relève la tête un peu étourdit.
A contre-jour se tient face à lui un homme, les mains sur la taille. Il est plutôt grand, ses jambes et ses bras sont plutôt bien musclés, son crâne est rasé à blanc et les parties dénudées de son corps sont recouvertes de tatouages…de la tête aux pieds. Sa peau cuivrée et la couleur de ses yeux montrent clairement qu’il n’est ni d’origine chelaxiènne ni de sang varisien. Dans son dos luit un grand bouclier rond et à sa ceinture brille le fourreau d’une lame de taille moyenne.

L’homme à la peau mate s’approche du brigand, il le regarde un moment sévèrement puis lui dit alors en souriant :


Voyons Morim, Gorim…. Je vous ai déjà dit d’arrêter vos bêtises. Vous allez finir par vous faire prendre ! Au mieux ce sera la garde qui vous attrapera… Vous pouvez très bien terminer égorgés sur le coté de la route…..Ca suffit rentrez à Krovosa.

Pardon Gram !!! Repondent une association de voix aigues.

Devant ses yeux ébahis, le conducteur du chariot voit alors deux adolescents d’environs dix ans sortir du vêtement marron et partir en courrant vers la citée….